Carreau de Damas aux çintamani

Lot 19
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Résultat : 5 200EUR
Carreau de Damas aux çintamani
Syrie, Damas, art ottoman, seconde moitié du XVIe siècle Carreau de bordure rectangulaire en céramique siliceuse peinte en bleu cobalt, turquoise et vert sur fond blanc, orné de groupes de trois sequins séparés par des double lignes ondulées en diagonale, dit à décor de "tigrures et ocelles" ou "lèvres de Bouddha et çintamani". Etat: très bon, très belle glaçure, un petit éclat au rebord. L. : 26.5 cm ; H. : 12.8 cm ; Ep. : 2 cm Sotheby’s, Islamic Art, octobre 1992 Ancienne Collection Franco et Franca Bernasconi, Lugano, inv. n° B9255 A/B Le décor très recherché de ce carreau, composé de groupes de trois ocelles associés à une double tigrure, était autrefois appelé "çintamani et lèvres de Bouddha". D'origine chinoise, ce motif dériverait du pelage des fauves imitant les taches de léopard et les rayures de tigres, et a une valeur talismanique en Iran ainsi que dans l'Empire ottoman (exposition Cartier et les Arts de l'Islam. Aux sources de la Modernité, Paris, musée des Arts Décoratifs, 2021) Ce motif était très prisé des Ottomans au XVIe siècle. Un carreau de Damas semblable est illustré dans l'ouvrage d'Arthur Millner, Damascus Tiles, Prestel Editions, 2015, Fig. 6.101, p. 287 (Tile with tiger-stripe and dots). Un carreau similaire a aussi été vendu chez Sotheby’s en octobre 2017 (Howard Hodgkin, Portrait of the Artist, lot 356). Il est probable que notre carreau ait été placé en bordure d’un autre panneau de revêtement. Ce type d’arrangement décoratif est visible dans un impressionnant panneau conservé au Victoria and Albert Museum (Inv. 4:1 to 9-1897). Expert L.S.
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